Porsche, quand l’équipe de nuit déraille
S’il est une marque que l’on tend à mettre sur un piédestal pour son sérieux, c’est Porsche. Avec ses produits tantôt austères, tantôt exubérants, la marque s’est taillée une réputation de qualité, voire d’austérité. Ce que je vais vous raconter dans les prochaines lignes risque de vous faire radicalement changer d’avis.
Je ne vais pas m’en cacher, j’ai vu cette histoire passer sur Stuttcars, un site qui, vous l’aurez deviné, est dédié à Porsche. Cependant, elle est tellement truculente (à l’instar de la Renault 4 qui a révolutionné la F1) que je ne peux m’empêcher de vous la partager.
Une Porsche 911 tout ce qu’il y a de plus normale
En 1985, l’australien Ken Ellaway se porte acquéreur d’une 911 délivrée au pays des kangourous en 1977. Il s’agit d’une Carrera 3.0 équipée d’un capot de 911 Turbo, configuration plutôt courante à l’époque, tout comme le coloris vipergrün, tellement années 70. Avec 80000 kilomètres au compteur, la voiture est tout juste rodée, et a encore de belles années devant elle. Il en est toujours possesseur aujourd’hui, c’est dire à tel point il en est tombé amoureux !
Le détail qui tue
En 2015, il entreprend une restauration de fond en comble de sa voiture, et c’est là que l’histoire devient réellement intéressante. La voiture passe par un démontage complet avant d’être reconstruite. Alors que c’est au tour du moteur de se faire démonter; Ken reçoit un coup de fil de son mécanicien : « Viens, il faut que je te montre quelque chose ».
Un peu inquiet; il se dépêche d’aller voir ce qui se passe. Le moteur est à nu, et une drôle d’inscription est visible : « Arschloch ». Les deux n’ont pas la moindre idée de la signification du mot. Ellaway appelle sa femme, qui est allemande. Elle leur explique donc que cela veut tout simplement dire « trou du cul ».
L’année suivante, il décide d’aller visiter le musée Porsche de Stuttgart. Tout se passe agréablement bien, et pour meubler la conversation, le guide demande au groupe s’ils ont des anecdotes à raconter. Ken raconte donc sa trouvaille, et la réponse du guide est pour le moins inattendue : cela faisait des décennies qu’ils soupçonnaient l’existence de ce genre d’enfantillages de la part de l’équipe de nuit, mais il n’en avaient jusqu’alors jamais trouvé la preuve.
Crédits photo : Les Flous du Volant, Ken Ellaway