Interdiction des sports mécaniques, la pétition à ne pas faire
Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril, puisqu’il est apparu le 28 mars sur le service blog de Médiapart, l’Appel national pour l’ Interdiction des sports mécaniques ! est l’exemple-type de la pétition ratée, peut-être pas sur le fond car la question mérite d’être posée, sincèrement, mais sur la forme. Entre point Godwin et informations erronées, tout y passe. Voici un décryptage pas à pas de cet étrange appel.
2018 verra le retour du grand prix de France de F1 après dix ans d’absence. 2018 doit marquer aussi le retour de la critique des sports mécaniques.
Sur le principe, la critique des sports mécaniques est loin d’être une mauvaise idée. Ils cristallisent d’énormes enjeux, économiques, écologiques, voire sociaux qui méritent pleinement qu’on se penche dessus, comme tout sport ou toute industrie. Mais cela doit plus relever d’un groupe de réflexion rassemblant défenseurs, détracteurs et les différentes instances en charge du sujet, que de la déclaration d’intention.
Les sports mécaniques sont déjà interdits dans plusieurs pays comme la Suisse ou Israël mais la France persiste et signe avec y compris l’organisation des courses de Formule E au cœur même des métropoles. Les sports mécaniques ont tout faux au regard des évolutions sociales, écologiques et politiques nécessaires à l’humanité. Les sports mécaniques sont le plus mauvais exemple donné aux populations et enseigné aux plus jeunes.
Bon… Wikipedia a encore frappé ! Effectivement, la course automobile est interdite en suisse, depuis l’accident dramatique qui a eu lieu sur le circuit du Mans en 1955. Cependant, des épreuves comme le slalom, le karting (jusqu’à 250 cm³) ou encore la moto sur des pistes en gazon sont autorisées. De plus, les courses de côte ou encore les rallyes ont droit à leurs propres championnats suisses, même s’ils sont hébergés par les pays limitrophes. Pis encore, en 2018, la Suisse ouvre ses portes à la Formule-E, pour une épreuve dans les rues de Zurich ! Bon, raté pour la Suisse, mais il reste Israel ! Effectivement, les sports mécaniques ont été interdits dans les années 1990. Toutefois, cette interdiction a été levée en 2010, après plus de dix ans de négociations… Oups !
Les sports mécaniques ont peut-être « tout faux au regard des évolutions sociales, écologiques et politiques nécessaires à l’humanité », je n’ai pas la science infuse. Mais dans ce cas, je vous en prie, étayez un peu vos explications car, pour le moment, nous n’avons toujours rien de concret sur quoi nous appuyer.
Les sports mécaniques ont été, sont et resteront toujours un sport de riches payés par les pauvres, via les impôts. A tel point que le baron colonialiste, raciste, sexiste Pierre de Coubertin s’opposait à leur reconnaissance comme discipline olympique car il y voyait une indécence morale face à la pauvreté et surtout une provocation à la révolution. Les sports mécaniques, c’est la passion de la vitesse cause principale des accidents et de la mortalité des jeunes. Ce spectacle de la puissance machinique est bien une forme d’auto-congratulation des puissants de ce monde, le refoulement des femmes dévêtues dans le paddock ne change rien à son machisme outrancier. Eriger la vitesse en spectacle est une aberration alors qu’on parle de réduire la vitesse sur les routes. Les sports mécaniques sont une danse macabre avec la mort pour faire oublier que la voiture a tué et blessé davantage que toutes les guerres au cours du 20e siècle. Accélérer encore serait une folie alors que nous dépassons chaque année, début août, les capacités de régénération de la planète.
Ah, un argument d’autorité, Pierre de Coubertin ! Armons-nous donc de patience pour trouver une source évoquant cette opposition farouche du Baron aux sports mécaniques. Ah, voilà le sujet abordé dans ses Essais de psychologie sportive (Editions Payot, 1913), dans le chapitre Automatisme, obéissance et initiative répétée : « Diviser les sports en athlétiques, mécaniques, hippiques et cynégétiques, c’est leur attribuer des caractéristiques de valeur inégale et d’application discutable. […] Quoi de plus athlétique qu’une partie de polo ? Quant aux sports mécaniques, ils comprennent évidemment ceux dans lesquels l’homme se sert d’une véritable machine, mais, logiquement, on doit y faire entrer aussi ceux dans lesquels il s’aide d’un engin, patin, raquette ou épée. » Ah… excusez-moi, mais il me semble qu’on est assez loin de pointer une quelconque forme d’indécence morale, ou même une quelconque envie d’interdiction des sports mécaniques.
En ce qui concerne « l’auto-congratulation des puissants de ce monde », je peux, potentiellement, accepter ce ressenti dans le cadre des événements majeurs tels que la F1, où le Gotha se doit d’y être. Toutefois, n’avez-vous jamais assisté à une épreuve de karting ou encore une course de côte locale, loin des championnats internationaux ? Le décorum est loin d’être le même, et l’ambiance est plus celle d’une kermesse où tout le monde se connait qu’un défilé de grands de ce monde. J’ajouterai meme que si vous vous penchez sur les épreuves dédiées aux véhicules anciens, vous trouverez bien souvent des épreuves de régularité pour lesquelles le mot d’ordre n’est pas d’aller le plus vite possible, au contraire !
Pour le machisme, effectivement, cela reste un milieu très masculin, avec les dérives que cela comporte, mais le problème ne vient pas tant des grid girls que de personnes à l’attitude douteuse, qui ne sont pas la majorité, mais les plus remarquées.
« Eriger la vitesse en spectacle est une aberration alors qu’on parle de réduire la vitesse sur les routes. » Ne connaissez-vous donc pas la notion de catharsis ? Les actions des personnages de théâtre (ou de cinéma, de littérature, voire, de jeu vidéo), ainsi que leur conséquences, permettent au spectateur de se purger des mêmes passions. Et certaines personnes habituées des journées open sur circuit (loin de la compétition, mais juste pour le plaisir de rouler à une allure autrement défendue) vous le diront, aller se défouler quelques fois dans l’année sur piste suffit largement à calmer toute velléité d’abus sur route ouverte. Mais effectivement, on parle de réduire la vitesse sur nos routes, avec là aussi des arguments discutables, comme nous l’avons déjà évoqué.
Enfin, « les sports mécaniques sont une danse macabre avec la mort ». Il serait vain de le nier, cela reste une activité dangereuse. Toutefois, c’est oublier le gout du sang naturel à l’être humain, et c’est partiellement pour cela que ces épreuves ont tant de succès auprès du public. Ce ne sont jamais que des versions modernisées des combats de gladiateurs ou des joutes médiévales, certes il y a le spectacle, mais l’envie de voir un accident est un moteur puissant (sans mauvais jeu de mots) pour attirer le public. C’est ce qui fait également tout le suspense des spectacles de cascadeurs, ou d’acrobates, qu’on le veuille ou non.
« Faire oublier que la voiture a tué et blessé davantage que toutes les guerres au cours du 20e siècle » ? Souhaitez-vous vraiment entrer sur ce terrain ? Puisque vous y tenez, allons-y. Le graphique ci-dessous a été consolidé par David McCandless pour son site Information is Beautiful (ses sources sont disponibles directement dans l’image). Si vous prenez le temps d’y jeter un œil, les morts dues à la guerre sont estimées à 131 millions (en excluant tout génocide perpétré dans certains régions, auquel cas, il faudrait y ajouter 30 millions de victimes supplémentaires, de même les morts dues à un contexte idéologique ne sont pas prises en compte, auquel cas, ce ne sont pas loin de 140 millions de morts qu’il faudrait ajouter à cette addition déjà bien trop lourde). La route dans tout ça ? 60 millions, on est loin du compte ! Mais il n’y a pas que les accidents routiers, prenons en compte l’impact atmosphérique de l’automobile, qui représente, suivant les polluants, de 5 à 30% des émissions. C’est-à-dire, dans le cas le plus négatif, 35 millions de personnes. Donc une ardoise finale de… 95 millions. Entendons-nous bien, ce sont des chiffres absolument alarmants, mais votre argument est à tout le moins fallacieux, pour ne pas dire éhontément faux.
Dernier point sur cette partie de votre argumentaire, c’est l’ENSEMBLE de l’activité humaine qui nous fait dépasser les capacités de régénération de la planète, pas les sports mécaniques, qui excusez-moi de le dire de manière aussi brutale, ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan de pollution générée par les véhicules.
Les sports mécaniques ont la passion de la pollution sonore, en choisissant d’augmenter artificiellement le bruit, alors que cette agression coûte des milliards d’euros chaque année aux contribuables. Le bruit est la cause de 10000 décès prématurés par an en Europe et gène plus de vingt millions de personnes. Les sports mécaniques ont la passion de la pollution de l’air qui coûte aussi des milliards par an aux contribuables. Les sports mécaniques ne sont pas seulement dopés à l’argent roi mais aux valeurs de pacotille, comme la fusion humains/machines, le dopage notamment psychique nécessaire, l’esprit de concurrence. Le petit monde de la F1 ne roule pas seulement à droite depuis un siècle mais souvent à l’extrême-droite : le prince Paul de Metternich (1917-1992), premier Président de la FIA, combattra aux côtés de Franco avant de s’engager au sein de la division nazie Azul, son successeur Jean-Marie Balestre (1921-2008) s’engagera au sein du NSKK (unité nazie des forces motorisées) avant de rejoindre la Waffen SS. Il fera de la prison, sera libéré et recevra même la carte de résistant pour des motifs jugés douteux, Max Mosley, inamovible président de la FIA militera au sein du parti fasciste anglais fondé par son père. Bernie Ecclestone, longtemps véritable patron de la F1, ne cachera jamais son admiration pour les dictatures. John C. Malonne, devenu en 2017 le nouveau propriétaire de la FI est un libertarien de choc et dirige une drôle d’ONG pseudo « écolo » en lien avec les industries saccageant la planète. Jean Todt se veut l’ennemi des 35 heures et Alain Prost clame rêver d’un dictateur intelligent…
Bon, on commence mal, encore une fois. Effectivement, c’est une activité encombrante du point de vue sonore. Mais savez-vous que chaque circuit est contraint à un certain degré d’émission sonore ? Mieux encore, les véhicules qui n’y répondent pas, dans le cadre de compétitions officielles sont purement et simplement disqualifiés. Et en ce qui concerne les activités « open » les contrevenants n’ont d’autre choix que de poser une sourdine s’ils veulent pourvoir rouler sur piste. Impossible donc de l’augmenter artificiellement, et beaucoup de fanatiques iront même jusqu’à vous dire qu’à cause des nouvelles normes sonores et/ou émissives, les nouvelles machines de compétition font un bruit tout à fait désagréable, voire asthmatique. On entre dans le non sens complet, ce qui devient plus que dangereux pour étayer votre volonté d’interdiction des sports mécaniques.
Que le bruit soit une gêne, c’est un fait avéré, et il serait absolument vain de le nier. Cependant, permettez-moi de faire un parallèle avec une autre grosse source de pollution sonore qui revient au moins une fois par an au journal télévisé : les aéroports. Que ce soient ces derniers ou un circuit de compétition, ils ont été originellement implantés suffisamment loin des habitations afin de ne pas gêner les riverains. N’y aurait-il pas plutôt à redire vis-à-vis de certains promoteurs immobiliers peu scrupuleux, ou de certaines communes, qui ont utilisé ces terrains peu chers (à juste titre) pour y installer des habitations ? Quant à la pollution atmosphérique, effectivement, un véhicule de compétition émet plus de polluants qu’un véhicule « normal » (à modèle équivalent, entendons-nous bien). Toutefois, entre le nombre de véhicules concernés, et la distance qu’ils parcourent chaque année, c’est une fois encore vouloir faire disparaître une fraction infime de la pollution atmosphérique due au parc automobile (et motocycliste). Il ne s’agit pas de ne pas réguler cette activité, mais il serait peut-être de bon ton d’aborder le sujet dans sa globalité, et non par le petit bout de la lorgnette.
« Les sports mécaniques ne sont pas seulement dopés à l’argent roi mais aux valeurs de pacotille, comme la fusion humains/machines, le dopage notamment psychique nécessaire, l’esprit de concurrence. » Mon dieu… allez expliquer cette histoire d’argent-roi aux petites équipes familiales qui vont aligner une voiture en rallye ou course de côte, juste pour le plaisir ! Encore une fois, vous vous appuyez sur le cas particulier de la Formule 1, où effectivement les sommes en jeu sont colossales, pour en faire une généralité, bien loin de la réalité du plus grand nombre. Quant à l’esprit de concurrence, n’est-ce pas plutôt ce que l’on appelle l’esprit de compétition, pilier même des… compétitions ? Je suis pour le moins perplexe vis-à-vis de cet argument.
Mais là où je reste complètement interdit, c’est devant le dernier argument de ce paragraphe. Les gens que vous prenez en exemple ont un passif douteux, rendant de ce fait les sports mécaniques méprisables. Soit, même si la valeur de l’argument est discutable, il pourrait être recevable. Toutefois, pourquoi, plus haut, citez-vous Pierre de Coubertin, je cite « baron colonialiste, raciste, sexiste », comme argument d’autorité ? Si son comportement est tout aussi méprisable, ses arguments n’ont guère plus de valeur, ou alors votre logique m’échappe totalement. Pire encore, cela laisserait à supposer que son comportement n’est pas si négatif, suivant un barème de valeurs qui vous est propre !
Les sports mécaniques ont accompagné au XXe siècle la naissance de la civilisation automobile, c’est-à-dire le choix de casser les systèmes de transports collectifs (chemins de fer et tramway), au nom des profits des firmes et d’un individualisme profitable à une petite minorité. Les sports mécaniques sont aujourd’hui avec la Formule E, chère à la Maire de Paris, le faux-nez du développement durable entendu comme une façon de polluer un peu moins pour pouvoir polluer plus longtemps. La voiture (à pétrole), cause de la crise écologique serait aussi sa solution comme le promeut Français Fillon embauché par la F1… Les voitures électriques et automatiques sont les derniers grands mythes avant la catastrophe.
Les sports mécaniques ont accompagné l’automobile ? Bravo pour la lapalissade. Plus sérieusement, casser les systèmes de transport collectifs au nom des profits ? Avez-vous oublié en quoi les chemins de fer ont été déployés, notamment en France ? Pour le beau geste de la mobilité ? Non, pour pouvoir déplacer main d’oeuvre et produits, plus vite que par les moyens existants à l’époque (transport fluvial ou hippomobile), lançant par la même une société non sédentaire. Et si je voulais pousser le vice jusqu’au sophisme, c’est là que vous trouverez le germe de la civilisation automobile, dans cette société en mouvement, apparue avant même la première voiture.
Pour le reste, et c’est là que le bat blesse, vous amenez peut-être le seul argument sensé de ce pamphlet. En effet, la voiture électrique pollue différemment, contrairement à ce que certaines instances peuvent avancer (et cela fera l’objet d’un article, dont le travail a déjà été entamé depuis de nombreuses semaines, mais le sujet est très vaste). Malheureusement, après des centaines de caractères à la crédibilité mise à mal, face aux faits, dur de les prendre pour argent comptant…
Nous refusons le spectacle de la destruction de la planète.
Nous refusons la passion de l’inégalité qui va de pair avec les sports mécaniques.
Nous refusons les valeurs autoritaires que diffusent les patrons des sports mécaniques.
Nous exigeons l’interdiction des courses automobiles notamment de la F1 et de la FE !
Nous demandons au secteur du tourisme social de refuser les loisirs motorisés.
Choisissons la logique de la vie contre tous les marchands de morts !
Et bien vous savez quoi ? Je refuse la destruction de la planète, et je m’y emploie au maximum à ma petite échelle. Cependant, je ne vous suivrai pas, non parce que j’adore les sports mécaniques (à tout prendre, ce n’est clairement pas le pan qui m’intéresse le plus dans l’automobile), mais parce que les autres slogans que vous avancez sont valables pour toutes les autres formes de compétition de haut niveau, exigerez-vous donc leur interdiction aussi ?
Vouloir l’Interdiction des sports mécaniques est une démarche qui en soi pourrait avoir un sens. Malheureusement, les faux arguments accumulés pèle-mêle ne vous donnent aucune crédibilité. Réfléchir à la place de l’automobile dans notre société, en tant que propriété individuelle, à l’aune des véhicules autonomes serait déjà une démarche plus constructive, sans pour autant être moins polémique. De même se pencher sur l’ensemble des enjeux économiques, environnementaux, sociaux ou politiques d’une sortie de la « civilisation automobile » (pour reprendre vos mots) et réfléchir posément à une solution alternative, avec les différentes parties, c’est vouloir faire avancer les choses. Vous nous avez malheureusement juste offert l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire pour espérer obtenir gain de cause.
Ceci étant dit, c’est du Mediapart, n’est-ce pas ? C’est de l’idéologie, c’est résolument subjectif et totalitaire.
Eh bien non, ce n’est pas du Mediapart, il ne s’agit que d’un article publie sur leur plateforme d’hebergement de blogs. Il faut de notre cote aussi, sa voir faire la part des choses, si on veut faire avancer le debat.
Tellement facile de taper sur un discours qui est par moment un peu excessif dans la forme mais qui au fond pose les vrais problèmes : le plaisir égoïste de quelques un gâche la vie de beaucoup d’autres. Dans l’idéal, il faudrait interdire tous les sports mécaniques (quads, scooter des mers, des neiges, rallyes auto, aviation de tourisme etc) pour toutes les nuisances que cela occasionne pour ceux qui ne les pratiquent pas. Si les gens veulent faire du sport, ils n’ont qu’a se servir de leurs muscles. Jogging, escalade, randonnée, parapente, VTT ne font ni bruit ni pollution, en plus cela remet les pratiquants en forme et c’est bien plus valorisant.
Pour le coup, ce n’est clairement pas le fond que je remets en doute, mais la forme et les arguments avancés (ce qui est d’ailleurs précisé dès le début de l’article). Qu’il y ait de grandes réserves vis-à-vis des sports mécaniques, je l’entends aisément, et effectivement l’impact environnemental et sonore sont bel et bien présents, et il serait effectivement bon de réfléchir pleinement dessus (première partie de l’article).
Du coup, j’avoue que votre commentaire me laisse perplexe, car le but de cet article n’est pas de dire « ouh ils ne veulent pas des sports mécaniques, ces vilains ». D’ailleurs si vous avez pris le temps de lire l’article dans son intégralité, vous aurez noté que je suis tout à fait ouvert (et j’irais jusqu’à dire demandeur) d’une vraie réflexion sur la place que doit avoir l’automobile, meme si cela demande une réflexion qui est presque plus sociétale que juste logistique ou de plaisir personnel.
Mais il est peut-être juste tellement facile de taper sur une analyse de forme en lui prêtant un un fond qui n’est pas le sien, à vous de me le dire.