Autoroute Racer, mon plaisir coupable
Qu’on soit clairs, quand on parle de voiture, difficile de trouver un bon film, techniquement ou scénaristiquement parlant. Mais Autoroute Racer (Autobahn Raser, dans la langue de Goethe) rentre définitivement dans la catégorie de mes plaisirs coupables, même si ça ne semblait pas gagné.
Comme vous l’avez compris, on parle ici d’un film allemand. Et il faut bien admettre que divertissement est rarement le mot qu’on accole au cinéma d’Outre-Rhin. De plus on parle de l’adaptation au cinéma d’une jeu vidéo, ce qui se passe rarement bien aussi… Mais du coup l’adaptation de Paris-Marseille Racing (titré… Autobahn Raser en allemand, vous voyez le lien ?), un jeu pour le moins… bas de gamme, on s’en sort pas trop mal.
Le pitch
L’histoire est on ne peut plus simple, voire simpliste. L’officier de police Krauser est un bleu extrêmement maladroit. Lors de l’interception du « gang des braqueurs » (on a dit simpliste, suivez un peu !), il crée un carambolage de véhicules de police, faisant ainsi échouer l’opération. Il se voit donc rétrogradé à la circulation. Lors d’un simple contrôle routier il flashe de nombreuses voitures à des vitesses totalement prohibées. Le summum étant atteint lorsqu’un homme au volant d’une Ford Mustang vient percuter le radar avant de poser, comme si de rien était, une affiche invitant des gens à un barbecue. Pensant avoir trouvé les organisateurs de runs sauvages, Krauser se décide à les infiltrer, afin de pouvoir redorer son blason…
Pourquoi Autoroute Racer, c’est quand même sympa
Présenté comme ça, j’en conviens, ça serait presque moins attirant que le film Need For Speed. Toutefois, Autoroute Racer s’en sort grâce à une pirouette que la plupart des « films de voitures » n’utilisent pas : l’humour. Car, honnêtement, c’est comme ça que j’ai interprété ce film, une caricature décomplexée. Tous les personnages sont stéréotypés, mais attachants, et tous les clichés sont passés en revue. Et finalement, la mayonnaise prend bien, tournant vers le buddy movie vitaminé.
On n’est loin du cinéma d’auteur, il est vrai. Mais puisque le film en lui-même ne se prend pas au sérieux, on ne le fait pas non plus. La petite mamie qui perd son dentier reste une scène à jamais gravée dans ma mémoire, au pinacle du truc tellement couillon qu’il fallait le faire ! Oui, l’humour est comme l’ensemble du film, potache, mais… parfois ça fait du bien aussi. Soyez rassurés, les voitures sont là, et bien là ! Quelques jolies allemandes, et quelques grosses cylindrées venues d’un peu partout, et elles sont rarement conduites avec un œuf sous le pied droit !
Bref, je vous laisse en compagnie de l’officer Krauser, de Knut, Bülent, Niki, Claudi et des autres. Vous pourrez apprécier leurs bolides, et leur vitesse absolument déraisonnable… ou tout simplement détester ce film.
Ah…Autoroute Racer, dans ma période « Tuning kéké » (Fast and Furious, NFS Underground 1 et 2), j’ai du revoir ce film 3-4 films en DVD à l’époque…avant de le revoir le mois dernier après 15 ans…pour finalement découvrir que ce film ressemble beaucoup plus à un épisode d’Alerte Cobra qu’autre chose ^^
C’est typiquement une production allemande, utilisant toujours le meme tronçon d’autoroute.. Cependant, même si on retrouve pas mal de gimmicks avec Alerte Cobra, on ne retrouve pas à la TV la scène du dentier hahaha